«( DROGUE )»
COMMANDO JOIE
DU POSTE CENTRAL DE L’ARMEE DU SALUT.
42 rue de Provence , Paris (9°)
COMMANDO JOIE chante pour les jeunes et les drogués
45 tours produit par JEF « JEUNESSE ET FOI » 1969
On t’a dit que la drogue/Procure le bonheur
Et tout un catalogue/D’évasion en douceur…
Habillage psychédélique pour une piètre chanson scouts qui voudrait ramener par capillarité esthétique le drogué sur le parchemin de l’église avec l’argument que contrairement à l’héroïne, Jésus ne coute pas un centime… Association drogue et pédales d’effet. Troubles corporels et distorsion électronique… qui me ramène 40 années en arrière :
Une nuit au buffet de la gare de Metz, un gitan, probablement influencé par mon vieux manteau qui me descendait aux chevilles et mes cheveux qui me tombaient sur les épaules, me confia les deux mains ventousées sur ma table : « J’ai tout de suite vu que t’étais le genre de mec à pas cracher sur un bon Floyd… » avant d’ajouter : « on va casser la gueule au bamboula qui vend des ceintures et des singes en caoutchouc *, tu viens avec nous ? » J’ai décliné l’invitation. A l’époque je détestais Pink Floyd, gamin, ils m’avaient gonflé à la radio avec leur « Money » et affligé avec tout ce qui avait suivi… et pour finir « The Wall » ça cassait vraiment pas des briques ! Je m’étais quand même farci sans le vouloir les deux faces d’un disque anglais un soir, dans une chambre ou une bonne amie nous avait enfermé pour quelques réjouissances, histoire de couvrir le son de notre tête à tête… On n’est pas regardant des fois et puis j’étais pas chez moi.
Un peu plus tard, Guy Pop (c’est un pseudo, je ne peux ici révéler sa véritable identité sans remuer de vieilles affaires qui impliqueraient des personnages opiacés.) avait essayer de nous initier aux stupéfiants à travers différents « ateliers »… je me souviens particulièrement du soir où déjà bien bourrés, nous avons roulé très serré un tapis de deux mètres pour inhaler de l’herbes qui se consumait à l’autre bout. C’était pas très concluant quelques poils hérissés sur les avants bras pour ma part. On en avait déduit avec les amis que pour que ça nous fasse de l’effet il eut fallu en fumer des litres et des litres… (Notre reconversion était mal barrée)
Voilà, je vous raconterai une autre fois l’histoire de mon assassinat par des trafiquants, car plus il y a de texte, moins grande sera la reproduction de la pochette du 45 tours !
La bise.
*Porte clé avec un singe en caoutchouc. Quand on lui appuis sur la tête il lui pousse un troisième membre entre les jambes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire